consultation de neurotraining à Calas par Océane ONORATINI

L’entraînement NEUROLOGIQUE

 

POURQUOI ?

(Re)faire du lien entre le cerveau et le corps.

 

Le rôle du CORPS

 Nos corps enregistrent toutes nos expériences de vie.

Souvent/tout le temps, lorsqu’une expérience est trop dure à vivre dans sa pleine intensité sur le moment, on en garde tout, ou une partie, dans son corps et l’on se coupe de cet espace. Rappelez-vous que nos corps enregistrent toutes nos expériences de vie. Ils sont une vraie bibliothèque organique et cellulaire de nous-mêmes. Il y a donc dans nos corps un tas d’informations qui ne sont pas forcément parvenues au cerveau, ou en tout cas pas aux lobes préfrontaux. Le Neuro-Training nous aide à reconnecter ces espaces. Pour cela nous ouvrons un dialogue avec le corps et le laissons nous guider. C’est le corps qui va donner les informations au thérapeute sur ce qu’il a besoin de faire remonter à la conscience et, éventuellement, qui va demander une équilibration (équilibrer les systèmes). La reconnexion permet au corps de retrouver un équilibre et une forme d’homéostasie par l’auto régulation naturelle. Une fois la neurologie rebranchée, elle nous connecte de nouveau à nos ressources et à notre plein potentiel, qui sont déjà en nous mais parfois inaccessibles.

Le rôle NEUROLOGIQUE

 

D’un point de vue neurologique, lors d’une expérience, les informations parviennent à notre cerveau, plus précisément à notre thalamus. En fonction de si l’expérience est perçue comme dangereuse ou non, le thalamus va soit transmettre les informations aux lobes préfrontaux, soit à l’amygdale.

Les lobes préfrontaux s’occupent de la conscience de l’expérience qui est faite, de l’évaluation de celle-ci et de son analyse, de la planification, du langage, de la compréhension et de la récupération. Une expérience qui passe par les lobes préfrontaux est une expérience qui devient consciente et intégrée, qui n’est pas/plus dissociée ni séparée et qui a traversé le système nerveux ainsi que les autres systèmes.

Lorsqu’une expérience est perçue comme menaçante ou dangereuse, elle ne parvient pas aux lobes préfrontaux. Le thalamus déconnecte la liaison et envoie l’expérience vers l’amygdale qui est une zone inconsciente qui agit comme un système d’alarme, une vraie sentinelle émotionnelle qui fait le tri rapide dans nos émotions et fait réagir des systèmes de nos corps pour parer le danger. La réponse par ce chemin est très rapide, alors que par les lobes préfrontaux, elle est lente. La voie des amygdales permet des réactions de survie (lutte, fuite, immobilisation).

Le chemin NEURO

 

Le chemin neurologique que va prendre l’expérience que l’on vit ne dépend pas de nous en conscience, c’est la neurologie qui va faire ce choix. Et pour la neurologie, l’inconscient est bien plus puissant que la conscience, ce qui fait que toute situation perçue comme dangereuse va aller directement à l’amygdale pour être traitée de manière rapide, et non aux lobes préfrontaux. Sans en avoir conscience donc, une habitude neurologique va se mettre en place dans une teinte d’expérience donnée.

Je m’explique : si lors d’une situation, je n’ai pas su répondre de manière “appropriée” (c’est à dire avec l’accès à toutes mes ressources et mon plein potentiel) en passant par les lobes préfrontaux, ma neurologie va, par la suite, dans une expérience de même teinte, opérer le choix inconscient (ce que nous appelons le “non choix” en Neuro-Training) de suivre le chemin rapide (amygdales). Cette voie offre la réaction de survie qui comporte seulement trois possibilités : lutte, fuite, immobilisation, ce qui reste restreint comme voies de réponse. Cela permet donc comme son nom l’indique, une voie de survie et non pas une voie de vie où le choix se déploie.

Le choix ne devient choix que si la neurologie a accès à toutes les ressources de la personne et si les conditionnements de réponses (qui avaient été créés par manque d’accès à ces ressources) ne sont plus perçus comme étant une voie obligatoire engendrant des réactions et enfermant dans des schémas de survie. Une fois que la neurologie aura répondu à cette expérience par la voie courte des amygdales, et aura compris que nous sommes toujours en vie, donc que nous avons survécu à la situation, elle ne se posera même plus la question par la suite et empruntera directement la voie courte, lors d’une future expérience de même nature ou de même teinte. Il s’agit surtout de teinte émotionnelle, considérant que toute expérience vécue est subjective et que chacun et chacune la perçoit et la vie de façon unique – ce qui apparaît comme menaçant pour une personne ne l’est pas forcément pour une autre et inversement. La nécessité de déconstruire cette habitude neurologique prend du temps et demande à faire intervenir le corps, car même si l’information est mentalement comprise, la neurologie a besoin de vivre la confiance/sécurité afin de pouvoir changer l’habitude.

 

  • Elément non dangereux -> Thalamus -> Lobes préfrontaux = analyse et intégration – voies lentes – CONSCIENCE & CHOIX

 

  • Elément dangereux -> Thalamus -> Amygdale = système d’alarme et sentinelle émotionnelle – voies rapides – INCONSCIENCE & NON CHOIX


Dans ce deuxième cas, le thalamus se coupe de notre conscience et n’envoie pas les informations aux lobes préfrontaux.

Vous en savez à présent un peu plus sur le NEURO-TRAINING et sur le comment il peut nous aider à rebrancher nos ressources et notre PLEIN POTENTIEL.

Pour la suite, il s’agit d’essayer 🙂 !